États d’être, Chemin de vie & Trauma

En quoi un trauma peut-il autant affecter notre être et notre vie ?

Avez vous déjà entendu parler de Stress post Traumatique Complexe ?

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Crédit Musique : « New evolution » par Teo

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Le trauma est universel et ses effets sont parfois inattendus et imperceptibles.

Un trauma dans son acception psychologique n’est pas défini par un événement vécu mais par l’expérience subjective de l’individu et sa capacité à y faire face.

L’étymologie grecque du mot « trauma » signifie « blessure ».

Tout être vivant est susceptible de vivre des traumas. Néanmoins, tout le monde n’expérimente pas forcément des effets post traumatiques, appelés Syndrome du Stress Post Traumatique (SSPT) en anglais PTSD.

Le trauma et ses effets sont le résultat d’une réaction/adaptation normale, d’un individu normal confronté à des circonstances anormales.

Il s’agit d’un ensemble de mécanismes de protection et de défense ponctuels utiles à la survie (réelle ou perçue) au moment du trauma et qui ne sont pas censés perdurer ou être à nouveau déclenchés dans des situations sans danger mais qui rappellent le trauma.

Outre les deux catégories de trauma : simple ou complexe, il existe plusieurs types de trauma et cette liste est malheureusement loin d’être exhaustive : Traumatisme de choc, traumatisme émotionnel, psychique, collectif, racial, culturel, transgénérationnel, embryonnaire, de naissance et de développement (abus, maltraitance, négligence ou excès dans l’enfance et l’adolescence ).

Le trauma dit simple intervient dans le cadre d’un événement traumatique ponctuel et le trauma complexe dans le cadre d’une exposition au trauma sur un long terme.

Bienvenus à tous sur Amour Créateur, je suis Rahma Coach thérapeute, j’accompagne les personnes à atteindre leurs objectifs en exploitant pleinement leur potentiel tout en prenant en compte l’éventuel présence du Syndrome de Stress Post Traumatique complexe (SSPTc / cPTSD).

En ce sens, je m’appuies sur ma propre expérience d’enfance difficile et de CPTSD pour partager des outils et un contexte qui ont fait leurs preuves et qui sont rarement pris en compte dans les processus de coaching de vie.

Syndrome du Stress Post Traumatique complexe (SSPTc / cPTSD) et enfance difficile

Le Syndrome du Stress Post Traumatique complexe (SSPTc / cPTSD) concernent les traumas chroniques, répétés sur un long terme.

Il concerne les traumas de l’enfance mais peuvent aussi apparaître quand un trauma ponctuel dans le passé ou intergénérationnel n’est pas correctement traité et en génère d’autres (trauma secondaire).

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Plusieurs événements dans la vie d’un enfant peuvent constituer un trauma, générer des SSPTc / cPTSD et laisser des séquelles :

Séparation des parents / absence d’un parent : décès, incarcération, maladie grave, maladie mentale, abandon, etc.

Expériences douloureuses : Accident, maladie, décès d’un proche, handicap, pauvreté, immigration, marginalisation, harcèlement, exposition à la violence, etc.

Dysfonctionnements dans la famille : alcoolisme ou autres addictions des figures parentales, comportements criminels, incarcération, abus, maltraitance, parentalisation de l’enfant, codependence, négligence, surprotection, etc.

Maladie mentale : Troubles anxieux, bipolaires, dissociatifs, de la personnalité, obsessionnels, somatiques, schizophrénie, etc.

Et aussi quand les figures parentales souffrent de SSPTc / cPTSD et le transmettent aux générations suivantes.

Les effets du trauma de l’enfance ont plusieurs conséquences tangibles notamment de blessures neurologiques et peuvent altérer un certains nombre d’aspects de notre vie et ainsi amener de nombreux déséquilibres.

En effet, la présence de SSPTc / cPTSD va impacter nos choix, notre attitude, nos orientations, nos intentions et motivations, notre physiologie, notre santé, notre volonté, notre raisonnement, nos relations, notre niveau d’énergie, etc.

Tout cela peut malheureusement impacter négativement une vie entière.

Tous les aspects de notre vie deviennent sévèrement impactés, pollués et piratés par le trauma et ses effets qui nous privent d’une vie heureuse.

Pour plus d’informations à ce sujet, je vous invite à découvrir l’étude ACE (Adverse Childhood Experiences / Expériences Négatives de l’Enfance) qui a étudié les effets cumulatifs à long terme des traumatismes dans l’enfance et des dysfonctionnements dans la famille, sur la santé et la qualité de la vie à l’âge adulte.

Le schéma ci dessous présentant les conséquences de l’exposition à la violence et aux abus est tristement éloquent.

Source

Vous trouverez toutes les informations relatives à l’étude ACE traduite en français par le site « face à l’inceste ».

Un enfant ayant été privé de ses droits et besoins fondamentaux verra son processus naturel de développement interrompu et souffrira, outre la blessure neurologique, de blessure relationnelle et de blessure narcissique.

Les symptômes du Syndrome de Stress Post Traumatique complexe (SSPTc / cPTSD) et multidimensionnel sont par nature auto-renforcés, auto-amplifiés et auto-justifiés, ce qui rend difficile, voir impossible d’en percevoir les effets sans une connaissance de leurs mécanismes, une profonde introspection et/ou l’aide d’un point de vue extérieur aguerri.

La blessure neurologique induite par des états de stress prolongés va affecter les fonctions du cerveau, du Système Nerveux Central (SNC) et toute la chimie du corps affectant ainsi la physiologie dans son ensemble.

Un déséquilibre dans la chimie du corps affecte le métabolisme, les cycles circadiens, la stabilité émotionnelle, la capacité d’apprentissage, d’expression, de créativité, de mémorisation, de concentration, d’attention, d’orientation dans le temps et l’espace, affaiblit le système immunitaire et altère l’ADN.

Certaines fonctions cognitives vont être complètement affectées et l’individu se retrouve constamment déclenché dans des états de dérégulation.


Un passé récurrent

La personne souffrant de SSPTc / cPTSD se retrouve piégée dans le passé dans une roue de hamster à toujours être en fuite sans jamais résoudre ou sortir du trauma initial.

En somme, ce qui nous a sauvé par le passé, nous empêche d’être authentique et épanoui dans le présent.

Si les effets du trauma ne sont pas correctement pris en charge, l’individu bloqué dans son passé et dans la compulsion de répétition se retrouve à recréer et revivre la même souffrance muette des événements traumatisants récurrents dans l’incompréhension, la honte, la culpabilité, la solitude, la dévastation, l’impuissance et parfois la démence.

Dans certains cas, l’individu peut se créer une illusion en essayant d’atteindre une perfection perçue pour fuir une réalité douloureuse et renforcer le stress par un besoin de contrôle exacerbé.

États d’être et Pseudo soi

Les personnes souffrant des effets insidieux du trauma sont dépossédées à leur insu de leur capacité d’autodétermination, de créativité, de leur singularité, de leur libre arbitre et d’une vie apaisée, heureuse et épanouie parfois sans même en avoir conscience ! Privées de leur droit fondamental de vivre l’amour et d’être détendues.

Une déconstruction des mécanismes de survie du passé est nécessaire pour se libérer d’une structure inerte bloquante et ainsi continuer à s’épanouir et prospérer, au risque de vivre prisonniers dans une solitude déchirante au fin fond de notre être, pris en otage par une fausse identité : le soi esclave, le soi conditionné, le soi fracturé, le soi blessé, le soi prostitué ou le soi victime en perpétuelle frénésie pour trouver à l’extérieur un remède à son mal être.

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Nous incarnons alors un pseudo soi basé parfois sur le rôle attribué dans l’enfance par la famille biologique dysfonctionnelle.

La construction identitaire devient alors fragile car elle est principalement orientée sur le jugement et la perception de l’extérieur en attente de gratification, de reconnaissance et de validation.

Par ailleurs, Interagir avec son environnement sur la base d’une fausse identité va favoriser des attachements traumatiques aux fausses identités des autres, autrement dit des faux amis, créant ainsi des relations toxiques et des drames qui vont renforcer le trauma.

Comment un être piloté par son environnement extérieur peut se sentir souverain, apaisé, en sécurité et s’épanouir ?


La guérison est possible

Il existe des solutions pour remédier aux effets du Stress Post Traumatique complexe (SSPTc / cPTSD ).

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Il est possible d’entamer un processus d’épanouissement et de reconnexion à soi tout en se débarrassant de comportements et de croyances limitantes et auto-destructives.

Passer d’un état de survie à un état de souveraineté et d’épanouissement. Cela demande un engagement ferme et conscient pour des retombées positives.

Une piste qui s’avère constructive consiste donc à tout déconstruire et réapprendre en s’appuyant sur notre capacité de résilience et de neuroplasticité et ainsi ne plus avoir à choisir entre les deux besoins fondamentaux humains : incarner son être authentique et avoir des relations affectives saines.

Pour cela une approche holistique est nécessaire pour identifier et traiter des impacts sur plusieurs plans : somatique, psychique, relationnel, émotionnel, mental, spirituel, cognitif, psychomoteur, psychosensoriel, physiologique, métabolique et hormonal.

L’approche doit prendre en compte les quatre axes : PHYSIQUE / MENTAL / ÉMOTIONNEL / SPIRITUEL

Dans tous les cas le pouvoir de guérison et de rétablissement réside dans le moment présent à l’aide d’outils qui aident à neutraliser les symptômes de dérégulation sur une base régulière.

Ces pratiques quotidiennes vont immédiatement apporter du soulagement, la récupération de son pouvoir personnel tout en identifiant précisément la manière dont se manifestent les SSPTc / cPTSD pour mieux naviguer sa vie.


Changement de paradigme

Changer de perspectives sur l’approche des SSPTc / cPTSD est un prérequis pour des résultats positifs :

  1. Il est clairement établi qu’une approche s’appuyant seulement sur la narration des événements traumatiques n’aide pas pour plusieurs raisons : la première étant que le cerveau blessé ne trouvera pas de résolution dans son état altéré. Ensuite, nous savons maintenant que le corps garde la mémoire des faits et une approche somatique est plus appropriée. Pour finir, le trauma pour ceux qui l’ont vécu, s’apparente à un vortex dans lequel une fois ouvert par la parole peut nous aspirer dans des flashbacks parfois pour longtemps.
  2. Il est impossible de déléguer son travail d’introspection et il est illusoire de croire que la justice ou les coupables vont permettre la guérison à eux seuls, même s’ils y contribuent.
  3. Les personnes traumatisées ne sont pas déficientes ou défectueuses mais elles ont bel et bien subi une blessure neurologique avec des dommages et des symptômes. La communauté professionnelle spécialisée dans l’approche du trauma n’est pas standardisée dans les critères d’établissement d’un diagnostic ou dans la nature des traitements. D’ailleurs, les pratiques ne sont pas forcément mises à jour avec les dernières recherches. Certains pionniers considèrent que les effets du trauma sont des adaptations naturelles qui nécessitent une déconstruction, là où la pathologisation poussée serait préjudiciable au rétablissement.
  4. Développer son caractère et prendre soin de soi comme son propre parent est primordial dans la mesure où le trauma est une blessure de développement pour laquelle une rééducation est nécessaire.
  5. Réapprendre les bases de la socialisation dans la mesure où les SSPTc / cPTSD issues d’une blessure relationnelle endommagent notre capacité à se connecter aux autres. L’ironie est que des relations saines et aimantes sont nécessaires et très aidantes mais difficilement possibles en raison des comportements auto-destructeurs et des schémas transactionnels défectueux acquis. Hélas, les relations toxiques induites par le SSPTc / cPTSD peuvent être dévastatrices ! Il devient donc important de développer une éducation morale et une éthique pour se recréer et neutraliser la colonisation intérieure par l’opresseur.
  6. Le trauma n’est pas une identité. Le trauma est une blessure qui nécessite de la compassion, une mise en action, du soin, de l’amour, de la diligence et la patience d’un archéologue pour obtenir le rétablissement par le pouvoir de sa propre conscience. Ce que nous manifestons dans la matière provient de l’être que nous incarnons en résonance avec les croyances associées.

QUE CE SOIT CLAIR : Si comme moi vous avez été victime d’une enfance difficile et reconnaissez en vous des SSPTc / cPTSD sachez que ce n’est pas de votre faute, que vous ne méritez rien de tout cela et qu’une vie épanouie est possible.

Pour finir, je vous partage mon ressenti que dans de trop nombreux cas, le trauma semble intentionnel car il s’avère être un parfait levier de contrôle et de manipulation, notamment des foules.

Par exemple :

. Le grooming et son long processus de préparation à l’acceptation de l’inacceptable.

. Les opérations sous faux drapeau.

. Les crises économiques et état de survie des classes moyennes.

. Opérations MK ultra.

. La stratégie du choc conceptualisée par Naomie Klein.

. Les principes Pavloviens surinvestis en marketing.

. La surexposition à la violence.

. La technique courante et rentable de neuromarketing « stimuli-réponse » empruntée aux neurosciences  : Problème (crée volontairement) – Réaction (de peur) – Solution (prévue en amont et inadéquate mais rentable ).

. L’ingénierie sociale par la peur.

. La déconstruction de la communauté sociale et du noyau familial et la protection qu’ils offrent.

. Les programmes de déception en tous genres.

. Les pertes de repères moraux et la dépravation normalisée.

. Le déclenchement de guerres pour des intérêts géopolitiques.

. Des pratiques et traditions culturelles, institutionnelles ou religieuses parfois occultes.

. Des sociétés de plus en plus centralisées, surveillées, coercitives, totalitaires, répressives et déshumanisantes.

. Etc.

Cela peut expliquer en partie l’augmentation du nombre de personnes souffrant de SSPTc / cPTSD.

Je vous remercie pour votre attention jusqu’ici, en espérant que cela vous apporte plus de clarté.

Je vous dis à bientôt avec cette question :

Si vous deviez placer vos intérêts les plus élevés en priorité, que feriez vous différemment dès maintenant ?

Ne prenez que ce qui résonne en vous et sert votre évolution et laissez aller le reste.

Avec Amour

Avertissement :

Cet article n’a aucun but thérapeutique ou diagnostique et ne se substitue en aucun cas à un accompagnement avec un professionnel de la santé mentale.

Si vous avez survécu à des traumas et souffrez de CPTSD, faîtes appel à un professionnel ayant une expérience clinique significative dans la guérison des traumas.

En tant que coach, mon rôle est de vous accompagner à l’identification et l’atteinte de vos objectifs en prenant en compte les aspects et symptômes limitants du SSPTc / cPTSD.