Le Choix de la Vérité

Bienvenus sur Amour Créateur.

Mon intention ici et de partager une prise de conscience sur l’importance de la vérité dans tout processus de changement et d’évolution.

Le concept même de vérité fait l’objet de nombreuses tergiversations notamment provenant de courants intellectuels qui sous couvert de liberté d’expression donne une définition de la vérité qui arrange et valide une vérité subjective ou non éprouvée.

Pourtant, la vérité pour être perçue dans son état brut sans distorsions, demande l’ouverture d’esprit d’un chercheur qui observe avec neutralité, hauteur et impartialité sans se précipiter à tirer des conclusions ou confirmer sa propre théorie de manière biaisée.

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Vérité ou Consensus ?

La majorité d’entre nous vivons dans la confusion créée par les normes sociétales et divers dogmes et ne savons plus hélas faire la différence entre vérité et consensus.

Pour illustrer mon propos, prenons pour exemple la science académique telle que développée dans nos sociétés modernes. Peu de personnes semblent avoir conscience que la « Science » qui régit beaucoup d’aspects de notre civilisation et de notre quotidien de citoyen est basée initialement sur des conventions qui si elles ne sont pas mises à jour s’imposent en dogmes.

Il est assez déconcertant d’observer l’inertie de nombreux consensus devenus obsolètes face aux dernières découvertes et mises en lumière.

Par exemple, saviez vous que les diamants, le pétrole et l’eau ne sont pas rares mais présents en abondance ? Avec vous entendu parler de la théorie du terrain vs la théorie du germe ? de l’ingénierie sociale, la programmation prédictive , le contrôle mental ? Je vous laisse à vos casquettes de chercheurs.

En ce sens, Il existe bel et bien un formatage issu de la pensée matérialiste dominante qui perd toute crédibilité devant les nouvelles compréhensions quantiques sans jamais chercher de réelle remise en question au risque de voir s’effondrer de nombreuses fondations et sources d’intérêts.

Bruce Lipton, Phd Biologiste cellulaire, conférencier et auteur mondialement reconnu en fait l’explication de manière éloquente dans ce schéma qui compare les mythes fondateurs de la science conventionnelle (autrement dit ayant fait l’objet de conventions) et les nouveaux mythes actualisés par les dernières avancées et qui pourraient impacter de manière bénéfiques nos pratiques dans plusieurs domaines.

Vérité et perceptions

Je ne prétends pas définir ce qu’est la Vérité, néanmoins à des fins de clarification, je vous partage comment j’appréhende le concept de Vérité à partir de ma perspective actuelle dans mon cheminement personnel.

La Vérité à mon sens a deux faces inséparables : la Vérité absolue et la vérité subjective ou relative.

La Vérité n’est rien d’autre que la réalité telle qu’elle existe. Pour appréhender cette dite réalité la perspective d’un observateur est nécessaire.

Là où les choses deviennent complexes bien qu’évidentes, c’est qu’il n’est possible d’interagir avec la réalité de ce qui est qu’au travers de nos perceptions.

Pour percevoir, il faut expérimenter dans un premier temps, puis accueillir sans filtres et enfin ressentir une validation interne tangible, une évidence. La vérité ne se limite donc pas un processus intellectuel linéaire mais réside dans une expérience perceptuelle.

Par exemple, ce principe peut s’appliquer à une vérité indéniable et commune à tous les êtres humains dans notre besoin de respirer pour vivre.

Nos perceptions en tant qu’êtres humains sont un ensemble d’organes, de systèmes, de mécanismes et de processus de réception, d’échange et de traitement des signaux par lesquels notre organisme va appréhender son environnement.

Nous sommes donc constamment impactés de manière consciente et inconsciente, tangible et subtile par notre environnement sociétal, culturel, naturel, familial, ancestral, collectif, électromagnétique, énergétique et d’autres influences imperceptibles parfois à nos sens.

Outre le fait que la réalité ne se limite pas à nos perceptions, nos motivations et nos intentions ont elles aussi une influence importante sur notre capacité à percevoir la réalité ou la vérité en créant par exemple des biais cognitifs.

Ces mêmes perceptions qui ne sont pas forcément neutres et parfois distordues par nos filtres viennent influencer notre système de croyance qui à son tour va influencer nos actions puis nos décisions dans nos choix de vie.

La Vérité relative est la réalité telle qu’elle est perçue sur le moment à condition d’avoir une vraie intention de voir la Vérité et que notre perception de la réalité ne soit pas manipulée par l’extérieur par un quelconque contrôle mental, contrôle de la culture ou des systèmes de croyance.

La Vérité absolue quant à elle ne peut pas être appréhendée par notre identité égotique construite limitée et cette Vérité est l’expression des lois naturelles qui régissent les multiples univers et réalités.

La Vérité relative ou la vérité absolue est donc appréhendée en fonction de la perspective : limitée ou illimitée, figée ou évolutive, fermée ou ouverte, polarisée ou neutre, etc.

Nos perceptions sont bel et bien contrôlées de sorte qu’un unique événement vécu par plusieurs individus se verra expérimenté et décliné en plusieurs versions de la réalité subjective de chacun.

Toutes ces influencent peuvent nous priver de la capacité d’évaluer précisément ce que nous expérimentons.

La vérité ne s’impose pas par une autorité extérieure, elle se vit.

En quoi la vérité est-elle importante dans un processus d’évolution ?

La vérité a plusieurs synonymes en fonction du cadre : authenticité, intégrité, transparence, loi, principe, fait, naturel, sincérité, franchise, justesse, fidélité.

Apprendre à se connaitre, développer un esprit critique et sortir du conformisme conduit à rejeter le mensonge et naturellement expérimenter la vérité nous offrant ainsi une meilleure capacité de discernement.

La volonté de l’ego de se protéger et de ne pas souffrir peut parfois être en contradiction avec le choix de la vérité. Pour cette raison, bien que nous puissions être dans une intention sincère de voir la vérité, le déni en tant que mécanisme de protection peut être plus fort.

Plusieurs raisons conscientes ou inconscientes peuvent nous pousser à choisir le déni au lieu de la vérité. La peur en est l’une d’entre elles : la peur de souffrir, de perdre quelque chose, d’être rejeté, stigmatisé, de changer, peur du chaos, la perte de repères, et bien d’autres.

Une autre raison repose sur les mensonges via les croyances construites sur la base de mauvaises interprétations ou de blessures du passé qui nécessite un démantèlement.

Or, pour entamer un quelconque changement il convient de faire un état des lieux pour avoir une carte conforme à la réalité au risque de tourner en rond, s’épuiser, renforcer les dysfonctionnements et se décourager.

Si je souhaite par exemple avoir une vie sociale et que j’occulte une habitude de critiquer (introverti, fuyant, inconsistant, etc. ) toutes les activités me permettant de me faire des nouveaux amis risquent d’échouer si je n’admets pas cette vérité pour ensuite la solutionner.

Bien sûr, il est important de rester neutre et ne rien juger en soi pour être capable de voir la vérité telle qu’elle est sur le moment et ainsi être dans l’acceptation de ce qui est.

Dans l’exemple présent, comprendre qu’une habitude de critiquer est à la fois une distorsion et un mécanisme de défense ou de protection qui prend sa source dans le passé qui peut tout à fait être corrigé.

Il semble donc impératif de voir la vérité pour changer.

Vérité et pouvoir personnel

La vérité outre la qualité morale qu’elle représente ne serait-ce que par le courage nécessaire pour l’accueillir qu’elle soit agréable ou difficile est à appréhender d’un point de vue stratégique d’efficience.

Le libre arbitre ainsi que notre responsabilité individuelle s’appliquent dans notre choix de chercher activement la vérité ou de consentir au mensonge.

Croire ou pratiquer le mensonge manipule notre consentement et nous rend consubstantiels à des effets délétères tout en nous privant progressivement de la capacité à identifier les mensonges de la vérité qui nous rend ainsi susceptible à la manipulation, la déception et la trahison.

Malheureusement, cela contribue à brouiller notre discernement et nous embarque dans une ligne de vie inorganique d’asservissement et de souffrance.

La vérité ici va donc servir à connaitre et incarner l’être authentique, tel qu’il existe dans sa profondeur, libéré de toute influence extérieure et doté de son pouvoir personnel originel.

L’être authentique n’est pas une version figée de soi qu’une autorité extérieure peut définir. Il convient de l’appréhender comme une infinité de potentiels que nous pouvons explorer et exploiter à notre guise dans un sentiment de pleine sérénité, de joie, de curiosité et de créativité.

Le système de croyance est souvent construit à un très jeune âge sur la base d’injonctions, de conditionnements, d’habitudes, de mésinterprétations, de négligences, de traumas ou d’abus qui se révèlent pour la plupart être issus de dysfonctionnements et de mensonges.

Un enfant grandissant dans une famille dysfonctionnelle pour des raisons de survie va apprendre à créer et incarner des fausses identités pour devenir aimable, acceptable et s’adapter.

Nous survivons dans le mensonge et pouvons choisir de prospérer et vivre pleinement dans la vérité.

La mythomanie qui est un trouble de la personnalité et à la fois un symptôme d’une condition pathologique permet d’observer les effets du mensonge dans son extrême où le sujet est convaincu et croit pleinement à ses propres mensonges sans plus être en capacité de différencier la réalité du mensonge ou de maintenir des relations saines et durables.

Si on observe les relations interpersonnelles, la principale chose qui fait du tort est le mensonge et toute forme de trahison ou de tromperie.

Nous pouvons évidemment trouver plusieurs bonnes raisons de mentir et s’en sentir légitimes : ménager les autres, ne pas décevoir, se conformer, être accepté, faire une surprise, manque de confiance, par honte ou culpabilité, poser des limites, se protéger, etc.

Hors raisons perverses et conscientes de manipulations, les mensonges trouvent aussi leur source dans un manque de compétences à poser ses limites sainement, exprimer ses besoins, être autonome du regard des autres, prendre la responsabilité de ses ressentis, savoir gérer les déclencheurs, ne pas avoir besoin de la validation extérieure ou le besoin de conformité, etc.

Le mensonge est encouragé par la société notamment sous l’influence des réseaux sociaux par le culte de l’image et la peur d’être marginalisé. La singularité de l’individu a tendance à être gommée, étouffée au profit du groupe poussant ses membres à réprimer leur authenticité pour être admis dans le moule du conformisme.

Cela génère systématiquement un conflit interne entre les besoins fondamentaux d’authenticité et les besoins fondamentaux d’appartenance mettant tout notre système sous tension et en inertie face aux injonctions paradoxales externes et internes.

La Vérité, une affaire personnelle

Finalement, la vérité est une affaire très personnelle, intime. Elle renvoie à notre capacité d’être pleinement en transparence, en authenticité et en pleine acceptation de soi.

Être vrai avec soi et s’en remettre à ce qui est sur le moment, sans volonté de forcer quoi que ce soit, en ayant foi en notre capacité de naviguer toutes les situations qui se présentent à nous.

L’honnêteté radicale et un engagement ferme de ne pas se mentir requiert une certaine maturité et beaucoup d’empathie avec soi.

La vérité, quand elle nous explose à la figure, peut être choquante, voire traumatisante mais dans tous les cas, elle répond à tous nos questionnements et surtout s’avère valider tout ce que nous pressentions sans avoir été en mesure de se faire assez confiance ou faire des liens par manque de clarté.

En ce sens et logiquement, la vérité ne devrait pas faire mal, puisque ce n’est que ce qui existe déjà.

En réalité la vérité permet de retrouver la vue et ne plus avoir à avancer à l’aveugle ce qui nous dote et renforce notre capacité de consentement éclairé.

Alors pourquoi s’acharne-t-on à rester aveugle ? Pourquoi fournir autant d’effort pour distordre la réalité et en faire quelque chose d’acceptable ? Pourquoi le déni est-il un mécanisme privilégié ? Par ignorance ? inconscience ? perversion ? manipulation ? protection ? Pour qui ?

En réalité cela répond à un besoin de se reconnaitre en tant que bonne personne, une personne digne d’être aimée.

Et si le mensonge pouvait se comparer à une addiction qui nous aide à reporter, soulager voire anesthésier la douleur et l’anxiété générés par le conflit interne et le processus d’auto-sabotage.

L’Addiction est débilitante et nous éloigne de notre souveraineté autant que de la réalité.

Après tout, être dépossédé de la vérité ne revient-t-il pas à être dépossédé de son identité réelle, de sa conscience ? Ce serait le plus grand tord commis envers l’humanité nous rendant esclave de dogmes extérieurs.

Une fois prêts à voir la vérité, ce qui est frappant c’est se rendre compte à quel point tout est flagrant, évident ! Toutes les preuves sont devant nos yeux depuis toujours mais nous étions incapables de les voir pour constater comment nous avons pu vivre aussi longtemps dans le doute et la confusion dans un état d’aveuglement.

Quand bien même il est difficile parfois d’accueillir la vérité et parfois d’admettre d’avoir été dupé, la vérité offre une vue d’ensemble, redonne de la clarté, met fin aux schémas récurrents, réattribue souveraineté et sagesse de l’apprentissage, elle donne du sens, elle met de la cohérence dans les tenants et aboutissants et plus encore.

Naviguer en retrouvant la vue n’a pas de prix et représente un vrai cadeau et l’opportunité d’exercer pleinement son libre arbitre de manière éclairée.

Même si la vérité est occultée sur un plan conscient, elle va s’imprimer au niveau inconscient et subconscient et s’exprimer dans ce que nous manifestons dans nos vies.

C’est le décalage entre ces deux plans qui nous met dans un état de dissonance cognitive, de conflit interne et parfois de dissociation.

Vérité et conscience

La vérité a pour résultante la complétude et l’intégrité quand le mensonge créateur d’illusion lui génère division, éparpillement dans un état fragmenté et dissocié incapable de se souvenir de son identité véritable.

Notre conscience éternelle qui vit hors du temps sait toujours tout et tout lui est disponible. Rien de ce qui est ne peut lui être supprimé ou caché.

La structure de l’ego en tant que construction identitaire est une structure inorganique et représente le plus grand mensonge en tant qu’identité et tout dans ce plan matériel est construit sur la base de cette structure composée de fausses identités et personnalités qui amènent leur lot de peur, de division, de distorsion, de manque, d’abus, de dépendance et de vampirisme.

Ce concept ne peut être appréhendé que dans une vision du monde multidimensionnelle avec un esprit ouvert.

La vérité protège, libère, nourrie et permet l’expansion. Elle apaise, elle permet de construire la confiance en soi et avec les autres et elle nous rappelle notre éternité.

Seul le mensonge a peur de la vérité et souhaite la censurer.

Il est facile de croire que c’est la vérité qui fait mal mais c’est le contraire : la vérité vient équilibrer, neutraliser, libérer, apaiser, mettre en lumière et débuter un processus de reconstruction, de cicatrisation et de régénération là où justement il y a eu un mensonge qui a nous a blessé ou nous a déconnecté de notre réelle identité.

Certaines parties en nous ont peur de la vérité car elles ont choisi de s’anesthésier, se déconnecter pour ne rien sentir, ni peur, ni souffrance, ni solitude et survivre.

Ce qui nous a maintenu en sécurité plus jeune nous empêche d’être authentique à l’âge adulte.

La conscience éternelle que je suis réellement s’adresse à toutes ces parties qui compose mon système en leur disant qu’elles ne sont plus obligées de souffrir, d’avoir peur et de manquer de quoi que ce soit.

L’objet de leurs souffrances prend sa source dans des mensonges qui ne peuvent coexister avec la vérité que représente la conscience.

Je nous invite à nous pardonner d’avoir un jour cru à des mensonges que nous n’étions pas dignes, pas assez ou que nous ne sommes pas capables et ainsi rétablir la vérité de notre divinité.

Par ailleurs, il est temps de rétablir la vérité de l’inversion « des mensonges qui confortent » et « la vérité qui fait mal » quand c’est l’extrême opposé.

Les mensonges nécessitent beaucoup d’énergie, d’agitation et de contrôle. Le secret lui nous annihile et nous manipule.

La vérité quant à elle, est éclatante comme un soleil qui brille de mille éclats, met tout en lumière, révèle les imposteurs, dissout les voiles de l’illusion et rétablie l’équilibre et la justice.

Si vous souhaitez allez plus loin sur ce chemin de vérité, je vous propose un outil ICI ou un accompagnement ICI.

Puissions-nous être unis dans la vibration de la vérité.

Dans tous les cas, ne prenez que ce qui fait sens et profite à votre évolution tout en laissant aller le reste.

Je vous remercie pour votre écoute et votre présence et je vous dis à bientôt.

Avec Amour et en Unité.

Voyage en Terre Intérieure

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Photo de Rahma Amour Créateur

« Qui suis-je ? »

Cette simple question qualifiée d’existentielle, métaphysique ou encore philosophique que l’humanité entière se pose individuellement et collectivement depuis toujours, a généré une quantité pléthorique d’informations et de disciplines.

Nombreuses tentatives de réponse adoptent différentes motivations, perspectives et approches et ont donné naissance à des phénomènes d’une diversité incroyable.

Des œuvres artistiques et littéraires, des philosophies, des dogmes, des sujets de recherches, des disciplines, des spécialités médicales et para médicales, des modélisations artificielles et inorganiques, des statistiques et bases de données marketing gigantesques, des pratiques ésotériques, des débats, des enseignements hérités d’anciennes civilisations, des thérapies, des retraites spirituelles, des voyages méditatifs et bien d’autres.

Que personne ne s’attende à trouver ici une réponse à cette question…

Pour la simple et bonne raison que chacun est souverain en sa terre intérieure.

La carte n’est pas le territoire

A l’instar d’un terrain dont nous serions propriétaire, il parait évident de bien connaître son territoire, ses délimitations, la protection de ses frontières, ses attributs, son fonctionnement, les accès, les flux, son usage et sa raison d’être.

Pourtant, il s’avère souvent que nous n’ayons qu’une connaissance limitée de la carte de notre territoire, c’est-à-dire la représentation qui en est faîte, par nous même ou par notre environnement et restons ainsi ignorants de la réalité du terrain.

Le territoire représentant ici l’être authentique et la carte l’être construit, la personnalité ou l’égo.

Néanmoins, il me tient à cœur de partager quelques clés de compréhension qui m’ont aidée dans mon parcours personnel de transformation durable.

Mon intention n’est pas de dénoncer les autres approches mais de présenter le fruit de mon expérience sachant que toute approche évolue en même temps que notre conscience grâce aux découvertes que nous faisons.

Quelques notions pourraient venir bousculer et mettre en lumière les limites de l’approche conventionnelle « linéaire », « finie », « exclusivement physique ou mentale », « figée » et « fragmentée ».

Ma perspective est donc spiralique c’est-à-dire à la fois cyclique et évolutive, infinie, multidimensionnelle et systémique.

La connaissance de soi pour une transformation durable

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Nous ne pouvons pas changer ce que nous ne connaissons pas et tout changement commence à l’intérieur de soi.

Le changement commence par la prise de conscience de ce qui existe en l’instant et par l’acceptation de ladite situation en évitant les pièges du déni, du blâme, de la victimisation, du jugement, des biais cognitifs et de la culpabilité.

En réalité il est impératif de choisir entre : se culpabiliser, se juger, douter, se mentir, se complaire ET apprendre et évoluer. Ces deux postures sont diamétralement opposées.

Les mécanismes de défense, de survie et de protection de l’égo bien qu’ils constituent une aide pour l’enfant qui se sent vulnérable et en insécurité, deviennent rapidement une barrière à l’apprentissage et l’expansion de conscience qui nécessitent : observation, acceptation, bienveillance, souplesse, neutralité, patience, prise de responsabilités et bien sûr une posture volontaire.

Les rouages de l’identité

Nous avons tous un sens de notre identité qui varie en fonction de différents aspects et qui vont influencer notre comportement et nos expériences.

Cela va de notre culture, jusqu’à nos rôles et identifications en tant que citoyen dans la société, en passant par l’image que nous avons de nous-même ou encore des différentes projections.

Le processus de construction identitaire commence bien en amont de notre naissance et se poursuit avec les influences de l’inconscient archetypal et collectif de l’humanité, notre environnement, notre patrimoine génétique et ancestral, nos expériences heureuses et traumatiques ainsi que leurs impacts.

Pouvons-nous nous définir en tant qu’individu par des éléments comme les attributs de notre corps physique, notre style vestimentaire, nos pensées, nos émotions, notre métier, notre statut ou catégorie socio-professionnelle, notre rôle de parent, de conjoint(e), nos compétences, nos diplômes ?

Que dire des schémas inconscients un peu plus subtils qui viennent influencer nos décisions ? Nos sous-personnalités ? Nos blessures ? Nos peurs ? Nos attachements ?

Chacun d’entre nous est un système à part entière qui évolue en fonction de ses objectifs et qui se définit par tout ce qui le compose ainsi que l’équilibre énergétiques des flux entrants et sortants.

Connaître son système, c’est en identifier sa structure et son architecture multidimensionnelle (physique, émotionnelle, mentale et énergétique) et en appréhender son fonctionnement.

C’est l’opportunité de découvrir quelles sont nos croyances, nos valeurs, nos besoins, nos limites, nos parasitages, nos blessures, nos ressources, notre but, nos potentiels, ce qui nous anime profondément et tout ce qui émane de notre sagesse profonde.

Il s’agit également de savoir exactement quelles sont nos intentions, où nous plaçons notre consentement et sous quelle autorité nous nous plaçons par le biais de nos pensées et notre comportement.

L’Amour de Soi pour l’autonomie et la souveraineté

Nous méritons tous d’être autonome et je dirai plus, nous sommes conçus pour être pleinement autonome et auto-sourcé.

C’est-à-dire avoir la capacité de se sentir digne d’Amour, d’estime et de respect. Le ressentir profondément et l’incarner dans son quotidien en témoignant à soi-même cette révérence.

La souveraineté c’est également la capacité de s’épanouir pleinement en ayant des projets qui nous tiennent à cœur et qui ont un sens profond et ainsi se donner toutes les chances de les réaliser.

Apprendre à développer une écologie saine de notre système en apprenant à créer soi-même sa propre échelle de bonheur et en maîtriser le curseur de manière consciente.

Rapport à soi et rapport aux autres

L’autonomie et la souveraineté permettent par ailleurs de construire des relations durables et épanouies dans l’Amour inconditionnel, la cocréation, le respect et l’entraide.

La souveraineté constitue également une réelle libération de l’influence des éléments extérieurs fluctuants.

En effet, nous restons vulnérables quand nous sommes soumis aux événements, manipulations, jugements, projections et attaques qui viennent déclencher en nous des réactions en chaîne débouchant sur une alchimie et des comportements contre-productifs.

Se connaître permet d’identifier nos aspects vulnérables afin de les prendre en charge avec douceur et bienveillance pour les renforcer, en tirer tous les bénéfices et cultiver l’équanimité en toutes circonstances.

Cela permet de désactiver tout élément déclencheur généré par les autres de manière consciente ou inconsciente.

L’autre n’étant qu’un autre moi soumis aux mêmes enjeux où la relation permet, entre autres, des miroirs justes et bénéfiques à ceux qui souhaitent voir, comprendre et évoluer.

Développer une relation intime de confiance avec soi-même, c’est construire des fondations solides pour naviguer aisément tous les aspects de notre vie et sortir d’une architecture de victimisation, de conflits et de division pour recueillir les pépites de toutes nos expériences.

Tout ce que nous sommes en capacité de développer dans notre relation à nous même, devient par extension profitable à tout notre entourage et bien plus.

Ce que je ne suis pas

Pour enfin commencer à découvrir qui je suis, il m’a fallu commencer par identifier ce que je ne suis pas et le démanteler.

Autrement dit désapprendre, guérir les aspects blessés et opérer une rééducation de quelques mauvaises habitudes pour voir de nouvelles perspectives s’offrir à moi.

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Depuis notre tendre enfance et au fil des années, nous avons hélas tous hérités de filtres qui nous empêchent d’appréhender la vie de manière juste et neutre sans distorsions, sans sur-identifications ou la fâcheuse habitude de prendre systématiquement les choses de manière personnelle.

L’évolution et la connaissance de soi consistent en réalité, non pas à intégrer des nouvelles choses, mais plutôt à se délester de nombreux fardeaux.

Je remarque au fil de mes accompagnements que nous avons été conditionnés à avoir peur de plonger à l’intérieur de soi, craignant d’y trouver un monstre tout en étant terrorisés par l’intensité de nos propres émotions.

Ces conditionnements nous empêchent de nous reconnecter à notre être profond et authentique qui est en réalité rayonnant et magnifique comme peut l’être un bébé ou un jeune enfant dans son naturel enjoué et spontané.

Se sentir légitime

Nous avons le droit naturel inné d’être le propriétaire légitime de nous-même et le maître exclusif de notre vie, notre corps, notre mental et notre esprit.

Je nous invite à commencer ce voyage en terre intérieure qui réserve des surprises et de beaux cadeaux.

C’est un voyage qui ne se termine pas vraiment et qui continue dans la co-créativité et la capacité de s’auto-déterminer.

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Ce voyage permet d’accéder à l’équilibre, la santé parfaite, l’autonomie, la liberté, l’épanouissement, l’intégrité, l’équilibre, l’authenticité, la congruence, la sérénité, la confiance, la créativité et l’ouverture d’esprit.

Plus nous sommes intègres et épanouis et plus nous sommes en capacité d’identifier que ce que nous avons crée en tant qu’espèce humaine est incongruent, limité, inadéquat et destructeur.

Imaginons si chaque être humain pouvait accéder à cela et toutes les perspectives de cocréation qui émergeraient.

Sommes-nous prêts à incarner la posture de l’observateur neutre et compatissant ?

Tel un aventurier, un chercheur impartial, ouvert et neutre cherchant sa propre vérité et non ce qui vient confirmer une illusion de sécurité ?

Accepter qu’il n’y à pas de hasard dans nos expériences et nos relations mais seulement des opportunités d’apprentissage ?

Sommes-nous prêts à accepter de désapprendre ?

Accepter de voir que les comportements et réactions récurrents ne font finalement que générer les mêmes résultats pour ainsi se donner une chance de tester des alternatives ?

Pour commencer

La question identitaire est bien un sujet vaste et j’aurai plaisir de développer prochainement un peu plus en détails les nombreuses notions présentées ici de manière succincte.

Pour commencer, je nous propose de renforcer ou nous entraîner à l’observation de notre système tout en cultivant le calme et la sérénité indispensable à la stabilité et la navigation du système.

Quand un seul élément de notre système se modifie vers plus de cohérence, l’ensemble du système ainsi que les systèmes voisins en bénéficient.

A chaque fois que nous remplaçons une pensée négative par une pensée constructive, notre système nerveux central se réajuste et crée des nouvelles possibilités d’apprentissage et de créativité.

A chaque fois que nous prenons le temps d’évacuer une tension ou un stress physique, mental ou émotionnel, nous changeons la réponse hormonale et par conséquent la chimie de notre corps de manière positive.

Cela est valable en sens inverse également quand certaines pensées, émotions, croyances ou stress viennent perturber l’ensemble du système et générer des dysfonctionnements, des déséquilibres, des blocages, des tensions et des dégâts.

Cela annonce de belles perspectives dans tout projet de transformation durable.

Et vous ?

Votre être authentique s’exprime t’il pleinement et de manière confortable ?

Vous pouvez commencer à noter les écarts qui existent entre ce que vous êtes profondément et ce que vous montrez de vous-même.

Notez au passage ce qui vient empêcher une relation harmonieuse et en paix avec vous-même.

La connaissance de soi est une récupération de notre pouvoir personnel et notre souveraineté car elle permet de construire une vraie sécurité intérieure et un solide ancrage interne.

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Une vraie collaboration du système entier peut alors commencer.

La moindre résistance dans ce que nous décidons de faire ou dire nous donne des indications sur l’alignement à notre être authentique.

Se vivre et s’expérimenter

A la question « qui suis-je ? », nul autre que soi-même ne peut réellement y apporter une réponse si elle n’est pas expérimentée, considérant que la réponse ne peut être ni figée, ni formulée par des mots.

La réponse se cache en nous, au travers de nos expériences, nos intentions et ce que nous avons dans notre cœur.

Pour y accéder, il est nécessaire de se voir, s’observer, se ressentir et s’expérimenter dans tous nos aspects.

Cherchons la réponse et restons ouvert et attentif.

En route pour notre droit naturel et inné à nous auto-déterminer, nous auto-réaliser, à être sain, épanoui, intègre et libre.

Bon voyage en terre intérieure et infinie.

Dans tous les cas, ne prenez que ce qui fait sens et profite à votre évolution tout en laissant aller le reste.

Avec Amour et Unité.