États d’être, Chemin de vie & Trauma

En quoi un trauma peut-il autant affecter notre être et notre vie ?

Avez vous déjà entendu parler de Stress post Traumatique Complexe ?

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Crédit Musique : « New evolution » par Teo

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Le trauma est universel et ses effets sont parfois inattendus et imperceptibles.

Un trauma dans son acception psychologique n’est pas défini par un événement vécu mais par l’expérience subjective de l’individu et sa capacité à y faire face.

L’étymologie grecque du mot « trauma » signifie « blessure ».

Tout être vivant est susceptible de vivre des traumas. Néanmoins, tout le monde n’expérimente pas forcément des effets post traumatiques, appelés Syndrome du Stress Post Traumatique (SSPT) en anglais PTSD.

Le trauma et ses effets sont le résultat d’une réaction/adaptation normale, d’un individu normal confronté à des circonstances anormales.

Il s’agit d’un ensemble de mécanismes de protection et de défense ponctuels utiles à la survie (réelle ou perçue) au moment du trauma et qui ne sont pas censés perdurer ou être à nouveau déclenchés dans des situations sans danger mais qui rappellent le trauma.

Outre les deux catégories de trauma : simple ou complexe, il existe plusieurs types de trauma et cette liste est malheureusement loin d’être exhaustive : Traumatisme de choc, traumatisme émotionnel, psychique, collectif, racial, culturel, transgénérationnel, embryonnaire, de naissance et de développement (abus, maltraitance, négligence ou excès dans l’enfance et l’adolescence ).

Le trauma dit simple intervient dans le cadre d’un événement traumatique ponctuel et le trauma complexe dans le cadre d’une exposition au trauma sur un long terme.

Bienvenus à tous sur Amour Créateur, je suis Rahma Coach thérapeute, j’accompagne les personnes à atteindre leurs objectifs en exploitant pleinement leur potentiel tout en prenant en compte l’éventuel présence du Syndrome de Stress Post Traumatique complexe (SSPTc / cPTSD).

En ce sens, je m’appuies sur ma propre expérience d’enfance difficile et de CPTSD pour partager des outils et un contexte qui ont fait leurs preuves et qui sont rarement pris en compte dans les processus de coaching de vie.

Syndrome du Stress Post Traumatique complexe (SSPTc / cPTSD) et enfance difficile

Le Syndrome du Stress Post Traumatique complexe (SSPTc / cPTSD) concernent les traumas chroniques, répétés sur un long terme.

Il concerne les traumas de l’enfance mais peuvent aussi apparaître quand un trauma ponctuel dans le passé ou intergénérationnel n’est pas correctement traité et en génère d’autres (trauma secondaire).

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Plusieurs événements dans la vie d’un enfant peuvent constituer un trauma, générer des SSPTc / cPTSD et laisser des séquelles :

Séparation des parents / absence d’un parent : décès, incarcération, maladie grave, maladie mentale, abandon, etc.

Expériences douloureuses : Accident, maladie, décès d’un proche, handicap, pauvreté, immigration, marginalisation, harcèlement, exposition à la violence, etc.

Dysfonctionnements dans la famille : alcoolisme ou autres addictions des figures parentales, comportements criminels, incarcération, abus, maltraitance, parentalisation de l’enfant, codependence, négligence, surprotection, etc.

Maladie mentale : Troubles anxieux, bipolaires, dissociatifs, de la personnalité, obsessionnels, somatiques, schizophrénie, etc.

Et aussi quand les figures parentales souffrent de SSPTc / cPTSD et le transmettent aux générations suivantes.

Les effets du trauma de l’enfance ont plusieurs conséquences tangibles notamment de blessures neurologiques et peuvent altérer un certains nombre d’aspects de notre vie et ainsi amener de nombreux déséquilibres.

En effet, la présence de SSPTc / cPTSD va impacter nos choix, notre attitude, nos orientations, nos intentions et motivations, notre physiologie, notre santé, notre volonté, notre raisonnement, nos relations, notre niveau d’énergie, etc.

Tout cela peut malheureusement impacter négativement une vie entière.

Tous les aspects de notre vie deviennent sévèrement impactés, pollués et piratés par le trauma et ses effets qui nous privent d’une vie heureuse.

Pour plus d’informations à ce sujet, je vous invite à découvrir l’étude ACE (Adverse Childhood Experiences / Expériences Négatives de l’Enfance) qui a étudié les effets cumulatifs à long terme des traumatismes dans l’enfance et des dysfonctionnements dans la famille, sur la santé et la qualité de la vie à l’âge adulte.

Le schéma ci dessous présentant les conséquences de l’exposition à la violence et aux abus est tristement éloquent.

Source

Vous trouverez toutes les informations relatives à l’étude ACE traduite en français par le site « face à l’inceste ».

Un enfant ayant été privé de ses droits et besoins fondamentaux verra son processus naturel de développement interrompu et souffrira, outre la blessure neurologique, de blessure relationnelle et de blessure narcissique.

Les symptômes du Syndrome de Stress Post Traumatique complexe (SSPTc / cPTSD) et multidimensionnel sont par nature auto-renforcés, auto-amplifiés et auto-justifiés, ce qui rend difficile, voir impossible d’en percevoir les effets sans une connaissance de leurs mécanismes, une profonde introspection et/ou l’aide d’un point de vue extérieur aguerri.

La blessure neurologique induite par des états de stress prolongés va affecter les fonctions du cerveau, du Système Nerveux Central (SNC) et toute la chimie du corps affectant ainsi la physiologie dans son ensemble.

Un déséquilibre dans la chimie du corps affecte le métabolisme, les cycles circadiens, la stabilité émotionnelle, la capacité d’apprentissage, d’expression, de créativité, de mémorisation, de concentration, d’attention, d’orientation dans le temps et l’espace, affaiblit le système immunitaire et altère l’ADN.

Certaines fonctions cognitives vont être complètement affectées et l’individu se retrouve constamment déclenché dans des états de dérégulation.


Un passé récurrent

La personne souffrant de SSPTc / cPTSD se retrouve piégée dans le passé dans une roue de hamster à toujours être en fuite sans jamais résoudre ou sortir du trauma initial.

En somme, ce qui nous a sauvé par le passé, nous empêche d’être authentique et épanoui dans le présent.

Si les effets du trauma ne sont pas correctement pris en charge, l’individu bloqué dans son passé et dans la compulsion de répétition se retrouve à recréer et revivre la même souffrance muette des événements traumatisants récurrents dans l’incompréhension, la honte, la culpabilité, la solitude, la dévastation, l’impuissance et parfois la démence.

Dans certains cas, l’individu peut se créer une illusion en essayant d’atteindre une perfection perçue pour fuir une réalité douloureuse et renforcer le stress par un besoin de contrôle exacerbé.

États d’être et Pseudo soi

Les personnes souffrant des effets insidieux du trauma sont dépossédées à leur insu de leur capacité d’autodétermination, de créativité, de leur singularité, de leur libre arbitre et d’une vie apaisée, heureuse et épanouie parfois sans même en avoir conscience ! Privées de leur droit fondamental de vivre l’amour et d’être détendues.

Une déconstruction des mécanismes de survie du passé est nécessaire pour se libérer d’une structure inerte bloquante et ainsi continuer à s’épanouir et prospérer, au risque de vivre prisonniers dans une solitude déchirante au fin fond de notre être, pris en otage par une fausse identité : le soi esclave, le soi conditionné, le soi fracturé, le soi blessé, le soi prostitué ou le soi victime en perpétuelle frénésie pour trouver à l’extérieur un remède à son mal être.

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Nous incarnons alors un pseudo soi basé parfois sur le rôle attribué dans l’enfance par la famille biologique dysfonctionnelle.

La construction identitaire devient alors fragile car elle est principalement orientée sur le jugement et la perception de l’extérieur en attente de gratification, de reconnaissance et de validation.

Par ailleurs, Interagir avec son environnement sur la base d’une fausse identité va favoriser des attachements traumatiques aux fausses identités des autres, autrement dit des faux amis, créant ainsi des relations toxiques et des drames qui vont renforcer le trauma.

Comment un être piloté par son environnement extérieur peut se sentir souverain, apaisé, en sécurité et s’épanouir ?


La guérison est possible

Il existe des solutions pour remédier aux effets du Stress Post Traumatique complexe (SSPTc / cPTSD ).

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Il est possible d’entamer un processus d’épanouissement et de reconnexion à soi tout en se débarrassant de comportements et de croyances limitantes et auto-destructives.

Passer d’un état de survie à un état de souveraineté et d’épanouissement. Cela demande un engagement ferme et conscient pour des retombées positives.

Une piste qui s’avère constructive consiste donc à tout déconstruire et réapprendre en s’appuyant sur notre capacité de résilience et de neuroplasticité et ainsi ne plus avoir à choisir entre les deux besoins fondamentaux humains : incarner son être authentique et avoir des relations affectives saines.

Pour cela une approche holistique est nécessaire pour identifier et traiter des impacts sur plusieurs plans : somatique, psychique, relationnel, émotionnel, mental, spirituel, cognitif, psychomoteur, psychosensoriel, physiologique, métabolique et hormonal.

L’approche doit prendre en compte les quatre axes : PHYSIQUE / MENTAL / ÉMOTIONNEL / SPIRITUEL

Dans tous les cas le pouvoir de guérison et de rétablissement réside dans le moment présent à l’aide d’outils qui aident à neutraliser les symptômes de dérégulation sur une base régulière.

Ces pratiques quotidiennes vont immédiatement apporter du soulagement, la récupération de son pouvoir personnel tout en identifiant précisément la manière dont se manifestent les SSPTc / cPTSD pour mieux naviguer sa vie.


Changement de paradigme

Changer de perspectives sur l’approche des SSPTc / cPTSD est un prérequis pour des résultats positifs :

  1. Il est clairement établi qu’une approche s’appuyant seulement sur la narration des événements traumatiques n’aide pas pour plusieurs raisons : la première étant que le cerveau blessé ne trouvera pas de résolution dans son état altéré. Ensuite, nous savons maintenant que le corps garde la mémoire des faits et une approche somatique est plus appropriée. Pour finir, le trauma pour ceux qui l’ont vécu, s’apparente à un vortex dans lequel une fois ouvert par la parole peut nous aspirer dans des flashbacks parfois pour longtemps.
  2. Il est impossible de déléguer son travail d’introspection et il est illusoire de croire que la justice ou les coupables vont permettre la guérison à eux seuls, même s’ils y contribuent.
  3. Les personnes traumatisées ne sont pas déficientes ou défectueuses mais elles ont bel et bien subi une blessure neurologique avec des dommages et des symptômes. La communauté professionnelle spécialisée dans l’approche du trauma n’est pas standardisée dans les critères d’établissement d’un diagnostic ou dans la nature des traitements. D’ailleurs, les pratiques ne sont pas forcément mises à jour avec les dernières recherches. Certains pionniers considèrent que les effets du trauma sont des adaptations naturelles qui nécessitent une déconstruction, là où la pathologisation poussée serait préjudiciable au rétablissement.
  4. Développer son caractère et prendre soin de soi comme son propre parent est primordial dans la mesure où le trauma est une blessure de développement pour laquelle une rééducation est nécessaire.
  5. Réapprendre les bases de la socialisation dans la mesure où les SSPTc / cPTSD issues d’une blessure relationnelle endommagent notre capacité à se connecter aux autres. L’ironie est que des relations saines et aimantes sont nécessaires et très aidantes mais difficilement possibles en raison des comportements auto-destructeurs et des schémas transactionnels défectueux acquis. Hélas, les relations toxiques induites par le SSPTc / cPTSD peuvent être dévastatrices ! Il devient donc important de développer une éducation morale et une éthique pour se recréer et neutraliser la colonisation intérieure par l’opresseur.
  6. Le trauma n’est pas une identité. Le trauma est une blessure qui nécessite de la compassion, une mise en action, du soin, de l’amour, de la diligence et la patience d’un archéologue pour obtenir le rétablissement par le pouvoir de sa propre conscience. Ce que nous manifestons dans la matière provient de l’être que nous incarnons en résonance avec les croyances associées.

QUE CE SOIT CLAIR : Si comme moi vous avez été victime d’une enfance difficile et reconnaissez en vous des SSPTc / cPTSD sachez que ce n’est pas de votre faute, que vous ne méritez rien de tout cela et qu’une vie épanouie est possible.

Pour finir, je vous partage mon ressenti que dans de trop nombreux cas, le trauma semble intentionnel car il s’avère être un parfait levier de contrôle et de manipulation, notamment des foules.

Par exemple :

. Le grooming et son long processus de préparation à l’acceptation de l’inacceptable.

. Les opérations sous faux drapeau.

. Les crises économiques et état de survie des classes moyennes.

. Opérations MK ultra.

. La stratégie du choc conceptualisée par Naomie Klein.

. Les principes Pavloviens surinvestis en marketing.

. La surexposition à la violence.

. La technique courante et rentable de neuromarketing « stimuli-réponse » empruntée aux neurosciences  : Problème (crée volontairement) – Réaction (de peur) – Solution (prévue en amont et inadéquate mais rentable ).

. L’ingénierie sociale par la peur.

. La déconstruction de la communauté sociale et du noyau familial et la protection qu’ils offrent.

. Les programmes de déception en tous genres.

. Les pertes de repères moraux et la dépravation normalisée.

. Le déclenchement de guerres pour des intérêts géopolitiques.

. Des pratiques et traditions culturelles, institutionnelles ou religieuses parfois occultes.

. Des sociétés de plus en plus centralisées, surveillées, coercitives, totalitaires, répressives et déshumanisantes.

. Etc.

Cela peut expliquer en partie l’augmentation du nombre de personnes souffrant de SSPTc / cPTSD.

Je vous remercie pour votre attention jusqu’ici, en espérant que cela vous apporte plus de clarté.

Je vous dis à bientôt avec cette question :

Si vous deviez placer vos intérêts les plus élevés en priorité, que feriez vous différemment dès maintenant ?

Ne prenez que ce qui résonne en vous et sert votre évolution et laissez aller le reste.

Avec Amour

Avertissement :

Cet article n’a aucun but thérapeutique ou diagnostique et ne se substitue en aucun cas à un accompagnement avec un professionnel de la santé mentale.

Si vous avez survécu à des traumas et souffrez de CPTSD, faîtes appel à un professionnel ayant une expérience clinique significative dans la guérison des traumas.

En tant que coach, mon rôle est de vous accompagner à l’identification et l’atteinte de vos objectifs en prenant en compte les aspects et symptômes limitants du SSPTc / cPTSD.

Voyage en Terre Intérieure

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« Qui suis-je ? »

Cette simple question qualifiée d’existentielle, métaphysique ou encore philosophique que l’humanité entière se pose individuellement et collectivement depuis toujours, a généré une quantité pléthorique d’informations et de disciplines.

Nombreuses tentatives de réponse adoptent différentes motivations, perspectives et approches et ont donné naissance à des phénomènes d’une diversité incroyable.

Des œuvres artistiques et littéraires, des philosophies, des dogmes, des sujets de recherches, des disciplines, des spécialités médicales et para médicales, des modélisations artificielles et inorganiques, des statistiques et bases de données marketing gigantesques, des pratiques ésotériques, des débats, des enseignements hérités d’anciennes civilisations, des thérapies, des retraites spirituelles, des voyages méditatifs et bien d’autres.

Que personne ne s’attende à trouver ici une réponse à cette question…

Pour la simple et bonne raison que chacun est souverain en sa terre intérieure.

La carte n’est pas le territoire

A l’instar d’un terrain dont nous serions propriétaire, il parait évident de bien connaître son territoire, ses délimitations, la protection de ses frontières, ses attributs, son fonctionnement, les accès, les flux, son usage et sa raison d’être.

Pourtant, il s’avère souvent que nous n’ayons qu’une connaissance limitée de la carte de notre territoire, c’est-à-dire la représentation qui en est faîte, par nous même ou par notre environnement et restons ainsi ignorants de la réalité du terrain.

Le territoire représentant ici l’être authentique et la carte l’être construit, la personnalité ou l’égo.

Néanmoins, il me tient à cœur de partager quelques clés de compréhension qui m’ont aidée dans mon parcours personnel de transformation durable.

Mon intention n’est pas de dénoncer les autres approches mais de présenter le fruit de mon expérience sachant que toute approche évolue en même temps que notre conscience grâce aux découvertes que nous faisons.

Quelques notions pourraient venir bousculer et mettre en lumière les limites de l’approche conventionnelle « linéaire », « finie », « exclusivement physique ou mentale », « figée » et « fragmentée ».

Ma perspective est donc spiralique c’est-à-dire à la fois cyclique et évolutive, infinie, multidimensionnelle et systémique.

La connaissance de soi pour une transformation durable

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Nous ne pouvons pas changer ce que nous ne connaissons pas et tout changement commence à l’intérieur de soi.

Le changement commence par la prise de conscience de ce qui existe en l’instant et par l’acceptation de ladite situation en évitant les pièges du déni, du blâme, de la victimisation, du jugement, des biais cognitifs et de la culpabilité.

En réalité il est impératif de choisir entre : se culpabiliser, se juger, douter, se mentir, se complaire ET apprendre et évoluer. Ces deux postures sont diamétralement opposées.

Les mécanismes de défense, de survie et de protection de l’égo bien qu’ils constituent une aide pour l’enfant qui se sent vulnérable et en insécurité, deviennent rapidement une barrière à l’apprentissage et l’expansion de conscience qui nécessitent : observation, acceptation, bienveillance, souplesse, neutralité, patience, prise de responsabilités et bien sûr une posture volontaire.

Les rouages de l’identité

Nous avons tous un sens de notre identité qui varie en fonction de différents aspects et qui vont influencer notre comportement et nos expériences.

Cela va de notre culture, jusqu’à nos rôles et identifications en tant que citoyen dans la société, en passant par l’image que nous avons de nous-même ou encore des différentes projections.

Le processus de construction identitaire commence bien en amont de notre naissance et se poursuit avec les influences de l’inconscient archetypal et collectif de l’humanité, notre environnement, notre patrimoine génétique et ancestral, nos expériences heureuses et traumatiques ainsi que leurs impacts.

Pouvons-nous nous définir en tant qu’individu par des éléments comme les attributs de notre corps physique, notre style vestimentaire, nos pensées, nos émotions, notre métier, notre statut ou catégorie socio-professionnelle, notre rôle de parent, de conjoint(e), nos compétences, nos diplômes ?

Que dire des schémas inconscients un peu plus subtils qui viennent influencer nos décisions ? Nos sous-personnalités ? Nos blessures ? Nos peurs ? Nos attachements ?

Chacun d’entre nous est un système à part entière qui évolue en fonction de ses objectifs et qui se définit par tout ce qui le compose ainsi que l’équilibre énergétiques des flux entrants et sortants.

Connaître son système, c’est en identifier sa structure et son architecture multidimensionnelle (physique, émotionnelle, mentale et énergétique) et en appréhender son fonctionnement.

C’est l’opportunité de découvrir quelles sont nos croyances, nos valeurs, nos besoins, nos limites, nos parasitages, nos blessures, nos ressources, notre but, nos potentiels, ce qui nous anime profondément et tout ce qui émane de notre sagesse profonde.

Il s’agit également de savoir exactement quelles sont nos intentions, où nous plaçons notre consentement et sous quelle autorité nous nous plaçons par le biais de nos pensées et notre comportement.

L’Amour de Soi pour l’autonomie et la souveraineté

Nous méritons tous d’être autonome et je dirai plus, nous sommes conçus pour être pleinement autonome et auto-sourcé.

C’est-à-dire avoir la capacité de se sentir digne d’Amour, d’estime et de respect. Le ressentir profondément et l’incarner dans son quotidien en témoignant à soi-même cette révérence.

La souveraineté c’est également la capacité de s’épanouir pleinement en ayant des projets qui nous tiennent à cœur et qui ont un sens profond et ainsi se donner toutes les chances de les réaliser.

Apprendre à développer une écologie saine de notre système en apprenant à créer soi-même sa propre échelle de bonheur et en maîtriser le curseur de manière consciente.

Rapport à soi et rapport aux autres

L’autonomie et la souveraineté permettent par ailleurs de construire des relations durables et épanouies dans l’Amour inconditionnel, la cocréation, le respect et l’entraide.

La souveraineté constitue également une réelle libération de l’influence des éléments extérieurs fluctuants.

En effet, nous restons vulnérables quand nous sommes soumis aux événements, manipulations, jugements, projections et attaques qui viennent déclencher en nous des réactions en chaîne débouchant sur une alchimie et des comportements contre-productifs.

Se connaître permet d’identifier nos aspects vulnérables afin de les prendre en charge avec douceur et bienveillance pour les renforcer, en tirer tous les bénéfices et cultiver l’équanimité en toutes circonstances.

Cela permet de désactiver tout élément déclencheur généré par les autres de manière consciente ou inconsciente.

L’autre n’étant qu’un autre moi soumis aux mêmes enjeux où la relation permet, entre autres, des miroirs justes et bénéfiques à ceux qui souhaitent voir, comprendre et évoluer.

Développer une relation intime de confiance avec soi-même, c’est construire des fondations solides pour naviguer aisément tous les aspects de notre vie et sortir d’une architecture de victimisation, de conflits et de division pour recueillir les pépites de toutes nos expériences.

Tout ce que nous sommes en capacité de développer dans notre relation à nous même, devient par extension profitable à tout notre entourage et bien plus.

Ce que je ne suis pas

Pour enfin commencer à découvrir qui je suis, il m’a fallu commencer par identifier ce que je ne suis pas et le démanteler.

Autrement dit désapprendre, guérir les aspects blessés et opérer une rééducation de quelques mauvaises habitudes pour voir de nouvelles perspectives s’offrir à moi.

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Depuis notre tendre enfance et au fil des années, nous avons hélas tous hérités de filtres qui nous empêchent d’appréhender la vie de manière juste et neutre sans distorsions, sans sur-identifications ou la fâcheuse habitude de prendre systématiquement les choses de manière personnelle.

L’évolution et la connaissance de soi consistent en réalité, non pas à intégrer des nouvelles choses, mais plutôt à se délester de nombreux fardeaux.

Je remarque au fil de mes accompagnements que nous avons été conditionnés à avoir peur de plonger à l’intérieur de soi, craignant d’y trouver un monstre tout en étant terrorisés par l’intensité de nos propres émotions.

Ces conditionnements nous empêchent de nous reconnecter à notre être profond et authentique qui est en réalité rayonnant et magnifique comme peut l’être un bébé ou un jeune enfant dans son naturel enjoué et spontané.

Se sentir légitime

Nous avons le droit naturel inné d’être le propriétaire légitime de nous-même et le maître exclusif de notre vie, notre corps, notre mental et notre esprit.

Je nous invite à commencer ce voyage en terre intérieure qui réserve des surprises et de beaux cadeaux.

C’est un voyage qui ne se termine pas vraiment et qui continue dans la co-créativité et la capacité de s’auto-déterminer.

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Ce voyage permet d’accéder à l’équilibre, la santé parfaite, l’autonomie, la liberté, l’épanouissement, l’intégrité, l’équilibre, l’authenticité, la congruence, la sérénité, la confiance, la créativité et l’ouverture d’esprit.

Plus nous sommes intègres et épanouis et plus nous sommes en capacité d’identifier que ce que nous avons crée en tant qu’espèce humaine est incongruent, limité, inadéquat et destructeur.

Imaginons si chaque être humain pouvait accéder à cela et toutes les perspectives de cocréation qui émergeraient.

Sommes-nous prêts à incarner la posture de l’observateur neutre et compatissant ?

Tel un aventurier, un chercheur impartial, ouvert et neutre cherchant sa propre vérité et non ce qui vient confirmer une illusion de sécurité ?

Accepter qu’il n’y à pas de hasard dans nos expériences et nos relations mais seulement des opportunités d’apprentissage ?

Sommes-nous prêts à accepter de désapprendre ?

Accepter de voir que les comportements et réactions récurrents ne font finalement que générer les mêmes résultats pour ainsi se donner une chance de tester des alternatives ?

Pour commencer

La question identitaire est bien un sujet vaste et j’aurai plaisir de développer prochainement un peu plus en détails les nombreuses notions présentées ici de manière succincte.

Pour commencer, je nous propose de renforcer ou nous entraîner à l’observation de notre système tout en cultivant le calme et la sérénité indispensable à la stabilité et la navigation du système.

Quand un seul élément de notre système se modifie vers plus de cohérence, l’ensemble du système ainsi que les systèmes voisins en bénéficient.

A chaque fois que nous remplaçons une pensée négative par une pensée constructive, notre système nerveux central se réajuste et crée des nouvelles possibilités d’apprentissage et de créativité.

A chaque fois que nous prenons le temps d’évacuer une tension ou un stress physique, mental ou émotionnel, nous changeons la réponse hormonale et par conséquent la chimie de notre corps de manière positive.

Cela est valable en sens inverse également quand certaines pensées, émotions, croyances ou stress viennent perturber l’ensemble du système et générer des dysfonctionnements, des déséquilibres, des blocages, des tensions et des dégâts.

Cela annonce de belles perspectives dans tout projet de transformation durable.

Et vous ?

Votre être authentique s’exprime t’il pleinement et de manière confortable ?

Vous pouvez commencer à noter les écarts qui existent entre ce que vous êtes profondément et ce que vous montrez de vous-même.

Notez au passage ce qui vient empêcher une relation harmonieuse et en paix avec vous-même.

La connaissance de soi est une récupération de notre pouvoir personnel et notre souveraineté car elle permet de construire une vraie sécurité intérieure et un solide ancrage interne.

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Une vraie collaboration du système entier peut alors commencer.

La moindre résistance dans ce que nous décidons de faire ou dire nous donne des indications sur l’alignement à notre être authentique.

Se vivre et s’expérimenter

A la question « qui suis-je ? », nul autre que soi-même ne peut réellement y apporter une réponse si elle n’est pas expérimentée, considérant que la réponse ne peut être ni figée, ni formulée par des mots.

La réponse se cache en nous, au travers de nos expériences, nos intentions et ce que nous avons dans notre cœur.

Pour y accéder, il est nécessaire de se voir, s’observer, se ressentir et s’expérimenter dans tous nos aspects.

Cherchons la réponse et restons ouvert et attentif.

En route pour notre droit naturel et inné à nous auto-déterminer, nous auto-réaliser, à être sain, épanoui, intègre et libre.

Bon voyage en terre intérieure et infinie.

Dans tous les cas, ne prenez que ce qui fait sens et profite à votre évolution tout en laissant aller le reste.

Avec Amour et Unité.