Désillusion

Bienvenus sur Amour Créateur,

Je suis Rahma Coach Thérapeute

Je suis ravie de vous retrouver en ce début d’année et j’en profite pour vous présenter mes meilleurs vœux du cœur pour 2024 en souhaitant à tous un plein épanouissement dans l’alignement et l’ancrage de votre essence originelle radieuse et pleinement créatrice.

L’année 2023 a personnellement été marquée par de nombreux défis et bouleversements qui m’ont amené à remettre en question ma façon d’appréhender ma vie et le monde.

Des occasions certes inconfortables dans des états extrêmes de vulnérabilité mais in fine très bénéfiques pour incarner un peu plus d’authenticité et par suite logique voir des changements très positifs dans mon quotidien.

Aujourd’hui et après mon dernier article « Le choix de la vérité » j’aborde la thématique de la désillusion.

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Vérité et désillusion deux faces d’une même pièce.

La Vérité débouche sur de la sagesse, du sens et de l’apaisement. Quant à la désillusion, elle nous embarque dans le chaos, une grande déstabilisation et un douloureux processus de deuil.

Accéder à la Vérité nous fait inévitablement vivre une forme de désillusion autrement dit, constater que la réalité est différente de ce qui a été adopté jusqu’alors.

Sortir de l’illusion nous plonge directement dans des sentiments inconfortables et des émotions très vives.  Et cela, peu importe si l’illusion, le mensonge ou l’escroquerie soit créée par soi et/ou les autres.

Nous nous retrouvons immanquablement confrontés à la douleur familière et récurrente de blessures profondes de trahison et de déception où le mensonge à fait des dégâts dans nos perceptions, nos décisions et nos orientations de vie.

Cette étape de désillusion, bien que passagère, met tout notre organisme dans état extrême de d’agitation, de grande solitude et de dépression.

Elle s’apparente à une énorme crise d’angoisse ou toute capacité de recul et de raisonnement est annihilée dans un état de sidération et de panique.

Sans une compréhension du processus de deuil, sans les outils adéquats, sans les clés de compréhension de notre fonctionnement ou encore l’accompagnement bienveillant d’une personne mature et de confiance, il est aisé de succomber aux mêmes mécanismes de défense de l’ego du passé.

Notre système de survie via ses automatismes aura tendance à nous orienter vers quelque chose de familier et connu, même si cela est toxique ou destructeur, plutôt que de s’aventurer vers quelque chose de nouveau et inconnu bien que plus constructif et épanouissant.

Survie ou deuil

Dans une tentative désespérée de survie et pour maintenir les mêmes repères, notre ego choisit de manière automatisé le déni, l’anesthésie, l’évitement, le transfert de blâme et la fuite et ainsi recréer une nouvelle illusion tout en développant des addictions pour soulager la tension et la pression ressentie.

Les addictions qui trouvent leur source dans une division ou un clivage de soi peuvent être de toutes formes : addiction à une substance, à un processus (activités, habitudes…) ou même à une personne notamment dans le cadre des transactions interpersonnelles visant à obtenir un approvisionnement narcissique qui va favoriser une sur adaptation en créant des sous personnalités.

Tous ces mécanismes de défense de l’ego aboutissent à la création d’illusion et par conséquent un éloignement de la vérité, condition sine qua none de la guérison, la souveraineté et l’intégrité.

Les blessures, les traumas, les abus, les négligences tels qu’ils ont été appréhendés dans le passé, notamment la période fragile de construction identitaire, peuvent nous affecter dans tous les aspects de notre vie à travers nos croyances, nos distorsions et dissonances cognitives, les styles d’attachement développés, notre capacité à définir et exprimer nos besoins et nos limites, entre autres.

Nous semblons tous plus ou moins expérimenter la blessure narcissique due en partie à l’absence du processus d’individuation qui nécessite une acceptation et un amour absolue et inconditionnel de notre être.

Nous avons donc recours à la création d’une illusion qui aura pour objectif de donner et maintenir un sens à notre identité et au monde qui nous entoure, pour échapper au néant perçu comme une mort par notre système.

Nous vivons tous plus ou moins dans une illusion imperceptible constamment bousculée et recrée qui peut parfois être partagée avec d’autres.

Plus concrètement, nous pouvons inconsciemment créer une illusion par le biais d’une partie de soi blessée qui cherche désespérément à combler un déficit affectif et échapper à l’enfer de la solitude et de la souffrance.

Par ailleurs, une illusion peut être vue et vite s’effondrer suite à un événement traumatique que peuvent être par exemple, le diagnostic d’une maladie, la perte d’un être cher, un accident, une séparation, un adultère, une escroquerie, la découverte d’un secret de famille, etc.

L’un des dangers de créer et vivre dans une illusion est que cela va nuire à nos perceptions et notre système nerveux central en les forçant à fonctionner de manière inversée.

De plus, ces illusions demandent un important déploiement d’énergie et de contrôle qui va déréguler et affaiblir tout l’organisme via un Système Nerveux Central (SNC) en état de stress chronique, et ainsi nous pousser à trouver de l’énergie à l’extérieur via la codépendance ou du vampirisme.

L’illusion est donc construite sur la base d’une souffrance et/ou d’une peur où le système est mobilisé dans son ensemble pour défendre et maintenir cette illusion dans l’objectif vain d’occulter la souffrance sous-jacente ou fuir une réalité menaçante.

L’illusion est par définition instable puisqu’elle est érigée sur des fondations vulnérables. Ce processus ne résout, ni n’élimine la souffrance qui reste présente dans le subconscient et engrammée au niveau cellulaire et nerveux.

Par conséquent, les illusions génèrent une insatisfaction permanente tant que l’origine du mal-être n’est pas identifiée et adressée.

Une illusion est par définition un dysfonctionnement inorganique est destructif à terme, il s’agit d’une construction mentale figée auto-justifiée et auto-alimentée pour maintenir le Status-Quo, autrement dit une stagnation, synonyme de non évolution.

Rien dans la création vivante n’est jamais en stagnation. La stagnation induite par l’illusion implique l’inertie et l’entropie certaine d’un système.

Ces fixations mentales affectent les pensées, les croyances, les émotions, le comportement et le système dans son ensemble.

Une Illusion peut se manifester de manières différentes : porter un masque, adopter un consensus sans esprit critique, absence de remise en question, se conformer à des attentes extérieures, être en relation intime sur la base de fausses identités, adopter une attitude et une personnalité différente en fonction du cadre, en intimité et en société, une dissonance interne, des désordres de la personnalité, de l’identité et du comportement type narcissique, schizoïde ou bipolaire voir des psychoses individuelles ou de masses.

Le rôle de la peur

La peur est une émotion naturelle qui a sa raison d’être pour la protection et la survie d’un être humain. Elle se déclenche en cas de danger réel ou perçu pour permettre à l’organisme de mobiliser toutes ses ressources pour se protéger.

La peur enclenche un processus physiologique de gestion du stress induit par trois réponses adaptatives : Combat, Fuite ou Immobilisation.

Toutes les sources de stress internes ou externes déclenchent ces réactions où l’organisme va mettre en veille toutes les autres fonctions pour se concentrer sur la survie. Cela vient donc impacter, le système immunitaire, le métabolisme, les fonctions cognitives de mémorisation, d’apprentissage et même de relation au temps et aux autres, etc.

Cette vidéo illustre simplement et parfaitement bien le fonctionnement du Système nerveux central face au stress notamment post traumatique.

La peur peut être assimilée à un état de survie que le danger soit réel ou perçu. Une personne qui à peur du regard des autres ou la peur d’échouer par exemple, développera la même réponse adaptative au stress qu’une personne face à un danger réel conduisant ainsi à des états de stress chroniques.

La peur enclenche une réaction, un mécanisme de protection, de défense ou de contrôle qui à son tour va créer des filtres qui vont distordre la réalité et aboutir à la création d’une illusion.

Cette illusion va naturellement induire le besoin de contrôler et manipuler pour la maintenir et y amener toute personne interagissant avec nous.

Vivre dans une illusion s’apparente à être bloqué dans les même boucles et schémas répétitifs comme dans un film réalisé par quelqu’un d’autre que soi où nous sommes obligés de jouer le même rôle, dans le même décor et avec le même scénario.

De la désillusion à la Résilience

Photo de Pixabay sur Pexels.com

En toute logique, pour créer une nouvelle réalité congruente et prospère, l’illusion doit s’effondrer.

Voir l’illusion veut dire voir et faire face aux dommages crées par cette illusion. Cela peut amener à des réactions extrêmes de dévastation, de confusion et de colère voire de rage.

Pourtant ce constat va demander beaucoup de douceur, de patience et d’ancrage pour traverser avec confiance les étapes inconfortables du deuil et la perte de repères.

Cela est certes vécu comme une fin voire une mort mais une renaissance et un nouveau commencement est possible dans le plein épanouissement avec une sagesse nouvellement acquise et qui sera l’allié de tous les défis à venir.

Prendre ses responsabilités et mettre de la conscience en lieu et place des automatismes fera une énorme différence dans l’issue de cette crise profonde qui je le rappelle est passagère.

Finalement, le mal-être passager induit par la désillusion est bénéfique car la crise d’angoisse et tous les autres symptômes ne sont que des tentatives de notre organisme de se libérer de ce qui n’est pas bénéfique, vrai, authentique ou congruent.

Le monde est instable et le futur nous réserve quelques surprises, des révélations et certainement des désillusions où nous pouvons perdre pied et être déclenchés dans des blessures profondes de trahison susceptibles de générer malheureusement beaucoup de violence et de division.

Il existe des outils pour naviguer au mieux dans le calme, la neutralité, l’observation et la compassion, ne restez pas seul et chercher du soutien si nécessaire.

Un fois dépassée, cette étape qui s’apparente à une petite mort, nous renaissons littéralement plus léger, plus fort, plus confiant en se demandant comment nous avons fait pour ne pas voir la supercherie et surtout prêt à relever tous nouveau défi offrant à la clé sagesse et connaissance.

Prenez soin de vous et restez à l’écoute de ce qui émerge en vous pour vous libérer de choses obsolètes et renaître plus confiant, plus puissant et plus heureux.

Dans tous les cas, ne prenez que ce qui fait sens et profite à votre évolution tout en laissant aller le reste.

Je vous remercie pour votre écoute et votre présence et je vous dis à bientôt.

En Unité et avec Amour

Le Choix de la Vérité

Bienvenus sur Amour Créateur.

Mon intention ici et de partager une prise de conscience sur l’importance de la vérité dans tout processus de changement et d’évolution.

Le concept même de vérité fait l’objet de nombreuses tergiversations notamment provenant de courants intellectuels qui sous couvert de liberté d’expression donne une définition de la vérité qui arrange et valide une vérité subjective ou non éprouvée.

Pourtant, la vérité pour être perçue dans son état brut sans distorsions, demande l’ouverture d’esprit d’un chercheur qui observe avec neutralité, hauteur et impartialité sans se précipiter à tirer des conclusions ou confirmer sa propre théorie de manière biaisée.

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Vérité ou Consensus ?

La majorité d’entre nous vivons dans la confusion créée par les normes sociétales et divers dogmes et ne savons plus hélas faire la différence entre vérité et consensus.

Pour illustrer mon propos, prenons pour exemple la science académique telle que développée dans nos sociétés modernes. Peu de personnes semblent avoir conscience que la « Science » qui régit beaucoup d’aspects de notre civilisation et de notre quotidien de citoyen est basée initialement sur des conventions qui si elles ne sont pas mises à jour s’imposent en dogmes.

Il est assez déconcertant d’observer l’inertie de nombreux consensus devenus obsolètes face aux dernières découvertes et mises en lumière.

Par exemple, saviez vous que les diamants, le pétrole et l’eau ne sont pas rares mais présents en abondance ? Avec vous entendu parler de la théorie du terrain vs la théorie du germe ? de l’ingénierie sociale, la programmation prédictive , le contrôle mental ? Je vous laisse à vos casquettes de chercheurs.

En ce sens, Il existe bel et bien un formatage issu de la pensée matérialiste dominante qui perd toute crédibilité devant les nouvelles compréhensions quantiques sans jamais chercher de réelle remise en question au risque de voir s’effondrer de nombreuses fondations et sources d’intérêts.

Bruce Lipton, Phd Biologiste cellulaire, conférencier et auteur mondialement reconnu en fait l’explication de manière éloquente dans ce schéma qui compare les mythes fondateurs de la science conventionnelle (autrement dit ayant fait l’objet de conventions) et les nouveaux mythes actualisés par les dernières avancées et qui pourraient impacter de manière bénéfiques nos pratiques dans plusieurs domaines.

Vérité et perceptions

Je ne prétends pas définir ce qu’est la Vérité, néanmoins à des fins de clarification, je vous partage comment j’appréhende le concept de Vérité à partir de ma perspective actuelle dans mon cheminement personnel.

La Vérité à mon sens a deux faces inséparables : la Vérité absolue et la vérité subjective ou relative.

La Vérité n’est rien d’autre que la réalité telle qu’elle existe. Pour appréhender cette dite réalité la perspective d’un observateur est nécessaire.

Là où les choses deviennent complexes bien qu’évidentes, c’est qu’il n’est possible d’interagir avec la réalité de ce qui est qu’au travers de nos perceptions.

Pour percevoir, il faut expérimenter dans un premier temps, puis accueillir sans filtres et enfin ressentir une validation interne tangible, une évidence. La vérité ne se limite donc pas un processus intellectuel linéaire mais réside dans une expérience perceptuelle.

Par exemple, ce principe peut s’appliquer à une vérité indéniable et commune à tous les êtres humains dans notre besoin de respirer pour vivre.

Nos perceptions en tant qu’êtres humains sont un ensemble d’organes, de systèmes, de mécanismes et de processus de réception, d’échange et de traitement des signaux par lesquels notre organisme va appréhender son environnement.

Nous sommes donc constamment impactés de manière consciente et inconsciente, tangible et subtile par notre environnement sociétal, culturel, naturel, familial, ancestral, collectif, électromagnétique, énergétique et d’autres influences imperceptibles parfois à nos sens.

Outre le fait que la réalité ne se limite pas à nos perceptions, nos motivations et nos intentions ont elles aussi une influence importante sur notre capacité à percevoir la réalité ou la vérité en créant par exemple des biais cognitifs.

Ces mêmes perceptions qui ne sont pas forcément neutres et parfois distordues par nos filtres viennent influencer notre système de croyance qui à son tour va influencer nos actions puis nos décisions dans nos choix de vie.

La Vérité relative est la réalité telle qu’elle est perçue sur le moment à condition d’avoir une vraie intention de voir la Vérité et que notre perception de la réalité ne soit pas manipulée par l’extérieur par un quelconque contrôle mental, contrôle de la culture ou des systèmes de croyance.

La Vérité absolue quant à elle ne peut pas être appréhendée par notre identité égotique construite limitée et cette Vérité est l’expression des lois naturelles qui régissent les multiples univers et réalités.

La Vérité relative ou la vérité absolue est donc appréhendée en fonction de la perspective : limitée ou illimitée, figée ou évolutive, fermée ou ouverte, polarisée ou neutre, etc.

Nos perceptions sont bel et bien contrôlées de sorte qu’un unique événement vécu par plusieurs individus se verra expérimenté et décliné en plusieurs versions de la réalité subjective de chacun.

Toutes ces influencent peuvent nous priver de la capacité d’évaluer précisément ce que nous expérimentons.

La vérité ne s’impose pas par une autorité extérieure, elle se vit.

En quoi la vérité est-elle importante dans un processus d’évolution ?

La vérité a plusieurs synonymes en fonction du cadre : authenticité, intégrité, transparence, loi, principe, fait, naturel, sincérité, franchise, justesse, fidélité.

Apprendre à se connaitre, développer un esprit critique et sortir du conformisme conduit à rejeter le mensonge et naturellement expérimenter la vérité nous offrant ainsi une meilleure capacité de discernement.

La volonté de l’ego de se protéger et de ne pas souffrir peut parfois être en contradiction avec le choix de la vérité. Pour cette raison, bien que nous puissions être dans une intention sincère de voir la vérité, le déni en tant que mécanisme de protection peut être plus fort.

Plusieurs raisons conscientes ou inconscientes peuvent nous pousser à choisir le déni au lieu de la vérité. La peur en est l’une d’entre elles : la peur de souffrir, de perdre quelque chose, d’être rejeté, stigmatisé, de changer, peur du chaos, la perte de repères, et bien d’autres.

Une autre raison repose sur les mensonges via les croyances construites sur la base de mauvaises interprétations ou de blessures du passé qui nécessite un démantèlement.

Or, pour entamer un quelconque changement il convient de faire un état des lieux pour avoir une carte conforme à la réalité au risque de tourner en rond, s’épuiser, renforcer les dysfonctionnements et se décourager.

Si je souhaite par exemple avoir une vie sociale et que j’occulte une habitude de critiquer (introverti, fuyant, inconsistant, etc. ) toutes les activités me permettant de me faire des nouveaux amis risquent d’échouer si je n’admets pas cette vérité pour ensuite la solutionner.

Bien sûr, il est important de rester neutre et ne rien juger en soi pour être capable de voir la vérité telle qu’elle est sur le moment et ainsi être dans l’acceptation de ce qui est.

Dans l’exemple présent, comprendre qu’une habitude de critiquer est à la fois une distorsion et un mécanisme de défense ou de protection qui prend sa source dans le passé qui peut tout à fait être corrigé.

Il semble donc impératif de voir la vérité pour changer.

Vérité et pouvoir personnel

La vérité outre la qualité morale qu’elle représente ne serait-ce que par le courage nécessaire pour l’accueillir qu’elle soit agréable ou difficile est à appréhender d’un point de vue stratégique d’efficience.

Le libre arbitre ainsi que notre responsabilité individuelle s’appliquent dans notre choix de chercher activement la vérité ou de consentir au mensonge.

Croire ou pratiquer le mensonge manipule notre consentement et nous rend consubstantiels à des effets délétères tout en nous privant progressivement de la capacité à identifier les mensonges de la vérité qui nous rend ainsi susceptible à la manipulation, la déception et la trahison.

Malheureusement, cela contribue à brouiller notre discernement et nous embarque dans une ligne de vie inorganique d’asservissement et de souffrance.

La vérité ici va donc servir à connaitre et incarner l’être authentique, tel qu’il existe dans sa profondeur, libéré de toute influence extérieure et doté de son pouvoir personnel originel.

L’être authentique n’est pas une version figée de soi qu’une autorité extérieure peut définir. Il convient de l’appréhender comme une infinité de potentiels que nous pouvons explorer et exploiter à notre guise dans un sentiment de pleine sérénité, de joie, de curiosité et de créativité.

Le système de croyance est souvent construit à un très jeune âge sur la base d’injonctions, de conditionnements, d’habitudes, de mésinterprétations, de négligences, de traumas ou d’abus qui se révèlent pour la plupart être issus de dysfonctionnements et de mensonges.

Un enfant grandissant dans une famille dysfonctionnelle pour des raisons de survie va apprendre à créer et incarner des fausses identités pour devenir aimable, acceptable et s’adapter.

Nous survivons dans le mensonge et pouvons choisir de prospérer et vivre pleinement dans la vérité.

La mythomanie qui est un trouble de la personnalité et à la fois un symptôme d’une condition pathologique permet d’observer les effets du mensonge dans son extrême où le sujet est convaincu et croit pleinement à ses propres mensonges sans plus être en capacité de différencier la réalité du mensonge ou de maintenir des relations saines et durables.

Si on observe les relations interpersonnelles, la principale chose qui fait du tort est le mensonge et toute forme de trahison ou de tromperie.

Nous pouvons évidemment trouver plusieurs bonnes raisons de mentir et s’en sentir légitimes : ménager les autres, ne pas décevoir, se conformer, être accepté, faire une surprise, manque de confiance, par honte ou culpabilité, poser des limites, se protéger, etc.

Hors raisons perverses et conscientes de manipulations, les mensonges trouvent aussi leur source dans un manque de compétences à poser ses limites sainement, exprimer ses besoins, être autonome du regard des autres, prendre la responsabilité de ses ressentis, savoir gérer les déclencheurs, ne pas avoir besoin de la validation extérieure ou le besoin de conformité, etc.

Le mensonge est encouragé par la société notamment sous l’influence des réseaux sociaux par le culte de l’image et la peur d’être marginalisé. La singularité de l’individu a tendance à être gommée, étouffée au profit du groupe poussant ses membres à réprimer leur authenticité pour être admis dans le moule du conformisme.

Cela génère systématiquement un conflit interne entre les besoins fondamentaux d’authenticité et les besoins fondamentaux d’appartenance mettant tout notre système sous tension et en inertie face aux injonctions paradoxales externes et internes.

La Vérité, une affaire personnelle

Finalement, la vérité est une affaire très personnelle, intime. Elle renvoie à notre capacité d’être pleinement en transparence, en authenticité et en pleine acceptation de soi.

Être vrai avec soi et s’en remettre à ce qui est sur le moment, sans volonté de forcer quoi que ce soit, en ayant foi en notre capacité de naviguer toutes les situations qui se présentent à nous.

L’honnêteté radicale et un engagement ferme de ne pas se mentir requiert une certaine maturité et beaucoup d’empathie avec soi.

La vérité, quand elle nous explose à la figure, peut être choquante, voire traumatisante mais dans tous les cas, elle répond à tous nos questionnements et surtout s’avère valider tout ce que nous pressentions sans avoir été en mesure de se faire assez confiance ou faire des liens par manque de clarté.

En ce sens et logiquement, la vérité ne devrait pas faire mal, puisque ce n’est que ce qui existe déjà.

En réalité la vérité permet de retrouver la vue et ne plus avoir à avancer à l’aveugle ce qui nous dote et renforce notre capacité de consentement éclairé.

Alors pourquoi s’acharne-t-on à rester aveugle ? Pourquoi fournir autant d’effort pour distordre la réalité et en faire quelque chose d’acceptable ? Pourquoi le déni est-il un mécanisme privilégié ? Par ignorance ? inconscience ? perversion ? manipulation ? protection ? Pour qui ?

En réalité cela répond à un besoin de se reconnaitre en tant que bonne personne, une personne digne d’être aimée.

Et si le mensonge pouvait se comparer à une addiction qui nous aide à reporter, soulager voire anesthésier la douleur et l’anxiété générés par le conflit interne et le processus d’auto-sabotage.

L’Addiction est débilitante et nous éloigne de notre souveraineté autant que de la réalité.

Après tout, être dépossédé de la vérité ne revient-t-il pas à être dépossédé de son identité réelle, de sa conscience ? Ce serait le plus grand tord commis envers l’humanité nous rendant esclave de dogmes extérieurs.

Une fois prêts à voir la vérité, ce qui est frappant c’est se rendre compte à quel point tout est flagrant, évident ! Toutes les preuves sont devant nos yeux depuis toujours mais nous étions incapables de les voir pour constater comment nous avons pu vivre aussi longtemps dans le doute et la confusion dans un état d’aveuglement.

Quand bien même il est difficile parfois d’accueillir la vérité et parfois d’admettre d’avoir été dupé, la vérité offre une vue d’ensemble, redonne de la clarté, met fin aux schémas récurrents, réattribue souveraineté et sagesse de l’apprentissage, elle donne du sens, elle met de la cohérence dans les tenants et aboutissants et plus encore.

Naviguer en retrouvant la vue n’a pas de prix et représente un vrai cadeau et l’opportunité d’exercer pleinement son libre arbitre de manière éclairée.

Même si la vérité est occultée sur un plan conscient, elle va s’imprimer au niveau inconscient et subconscient et s’exprimer dans ce que nous manifestons dans nos vies.

C’est le décalage entre ces deux plans qui nous met dans un état de dissonance cognitive, de conflit interne et parfois de dissociation.

Vérité et conscience

La vérité a pour résultante la complétude et l’intégrité quand le mensonge créateur d’illusion lui génère division, éparpillement dans un état fragmenté et dissocié incapable de se souvenir de son identité véritable.

Notre conscience éternelle qui vit hors du temps sait toujours tout et tout lui est disponible. Rien de ce qui est ne peut lui être supprimé ou caché.

La structure de l’ego en tant que construction identitaire est une structure inorganique et représente le plus grand mensonge en tant qu’identité et tout dans ce plan matériel est construit sur la base de cette structure composée de fausses identités et personnalités qui amènent leur lot de peur, de division, de distorsion, de manque, d’abus, de dépendance et de vampirisme.

Ce concept ne peut être appréhendé que dans une vision du monde multidimensionnelle avec un esprit ouvert.

La vérité protège, libère, nourrie et permet l’expansion. Elle apaise, elle permet de construire la confiance en soi et avec les autres et elle nous rappelle notre éternité.

Seul le mensonge a peur de la vérité et souhaite la censurer.

Il est facile de croire que c’est la vérité qui fait mal mais c’est le contraire : la vérité vient équilibrer, neutraliser, libérer, apaiser, mettre en lumière et débuter un processus de reconstruction, de cicatrisation et de régénération là où justement il y a eu un mensonge qui a nous a blessé ou nous a déconnecté de notre réelle identité.

Certaines parties en nous ont peur de la vérité car elles ont choisi de s’anesthésier, se déconnecter pour ne rien sentir, ni peur, ni souffrance, ni solitude et survivre.

Ce qui nous a maintenu en sécurité plus jeune nous empêche d’être authentique à l’âge adulte.

La conscience éternelle que je suis réellement s’adresse à toutes ces parties qui compose mon système en leur disant qu’elles ne sont plus obligées de souffrir, d’avoir peur et de manquer de quoi que ce soit.

L’objet de leurs souffrances prend sa source dans des mensonges qui ne peuvent coexister avec la vérité que représente la conscience.

Je nous invite à nous pardonner d’avoir un jour cru à des mensonges que nous n’étions pas dignes, pas assez ou que nous ne sommes pas capables et ainsi rétablir la vérité de notre divinité.

Par ailleurs, il est temps de rétablir la vérité de l’inversion « des mensonges qui confortent » et « la vérité qui fait mal » quand c’est l’extrême opposé.

Les mensonges nécessitent beaucoup d’énergie, d’agitation et de contrôle. Le secret lui nous annihile et nous manipule.

La vérité quant à elle, est éclatante comme un soleil qui brille de mille éclats, met tout en lumière, révèle les imposteurs, dissout les voiles de l’illusion et rétablie l’équilibre et la justice.

Si vous souhaitez allez plus loin sur ce chemin de vérité, je vous propose un outil ICI ou un accompagnement ICI.

Puissions-nous être unis dans la vibration de la vérité.

Dans tous les cas, ne prenez que ce qui fait sens et profite à votre évolution tout en laissant aller le reste.

Je vous remercie pour votre écoute et votre présence et je vous dis à bientôt.

Avec Amour et en Unité.